Nos Thèmes
Définir et mesurer
Les sources lumineuses
Les impacts
La Sécurité, criminalité
Définir et mesurer
Les sources lumineuses
Les impacts
La Sécurité, criminalité
NUITFRANCE, Plateforme d'information et de partage de connaissances sur la nuit, la biodiversité nocturne et la pollution lumineuse en France.
C'est un centre de ressources qui centralise la bibliographie sur le sujet, propose également une galerie de photos libres de droit, liste les acteurs et actions développées en France. NuitFrance comprend aussi une rubrique consacrée à l'international.
Ce portail inclut également un ilot sensoriel, Et la lumière fut, qui sensibilise les internautes aux adaptations de la faune nocturne.
Cette page donne les adresses Internet de quelques textes de lois réglementant l'éclairage extérieur, ainsi que des adresses utiles pour la lutte contre la pollution lumineuse (ULG)
http://www.astro.ulg.ac.be/~demoulin/pollum/liens_pl.htm
par Jean-Luc Bobin
Engagée depuis quatre ans dans une démarche de réduction de la pollution lumineuse, la commune est aujourd'hui récompensée par le label “Villes et villages étoilés”. Unique.
Jean-Luc Blaise, le nouveau maire de Mantet, l'admet bien volontiers. “Certes, au début, certains ont eu des doutes. N'imaginaient pas qu'il puisse faire si noir en pleine nuit”. Mais depuis, le pli est pris. Chaque soir, l'éclairage public du village s'éteint. A partir de 23 heures en hiver et minuit en été. Jusqu'à 6 heures du matin. Une décision prise en octobre dernier. “En concertation avec l'ensemble de la population”. Certes, les 27 habitants permanents étaient les principaux concernés. Mais toutes des personnes inscrites sur les listes électorales ou propriétaires de maisons secondaires ont, elles aussi, été amenées à se prononcer sur le projet. Soit une soixantaine. “90 % y ont répondu favorablement”, se félicite l'élu.
La manne du tourisme astronomique
Pour la commune, la lutte contre les pollutions lumineuses est bénéfique à plus d'un titre. Sur le plan budgétaire d'abord. Car elle divise la facture de l'éclairage public par deux. Son impact sur la faune est également indéniable en participant à la préservation des insectes et des chauves-souris. Sur le plan touristique enfin. Car les passionnés d'astronomie se réfèrent énormément au label “Villes et villages étoilés”. Fort de cette distinction, Mantet envisage de développer le tourisme astronomique.
En août, le village accueillera la version “off” du festival d'Astronomie de Tautavel. Le réseau “Fripon” des Chasseurs de météorite pourrait, en outre, y implanter prochainement ses caméras.
Le 01 juillet à 06h00 par Didier Labertrandie
Et si pour une fois c’étaient les hameaux et villages les plus éloignés des grandes métropoles qui étaient en mesure de donner le la ? Car s’il est des contrées où la lutte contre la pollution lumineuse avance de manière significative, c’est bien dans ces lieux qu’il est de fait plus facile de préserver, quand il suffit d’éteindre quelques lampadaires publics pour retrouver cette pure et puissante sensation de toucher les étoiles. En Aveyron d’ailleurs, c’est le bien nommé “village des possibles” Caplongue, qui a ouvert la voie.
WEBMAG N° 55 | JUIN 2013 - COÛTS DE L’ÉNERGIE
UNE ACTUALITÉ EN TROMPE L’OEIL - Les médias et le web en particulier fourmillent d’annonces chiffrées
sur le coût probable de la transition énergétique à venir. Spéculation
ou technique d’enfumage ? « Jamais les prix de l’électricité n’ont été aussi bas en Europe ». En lisant cette
déclaration 1, vous vous précipiterez peut-être sur votre dernière facture pour
conclure que, décidément, on se moque du monde. L’information n’en reflète pas moins l’exacte vérité des chiffres,
puisque les prix de l’électricité sur les marchés de gros sont, en moyenne, particulièrement bas
depuis quelque temps, du fait n o tamme n t , d’une part, de la baisse d’activité
économique et de périodes de forte production verte rendant l’offre supérieure à la demande, et, d’autre part, de l’effondrement du marché des quotas de CO2 rendant les productions fossiles – le charbon surtout – particulièrement bon marché. De cette apparente contraction, les uns concluront que cela témoigne du prix exorbitant que nous supportons (via les différentes surcharges imposées sur notre facture de citoyen) pour supporter les coûts directs et indirects du renouvelable. Les autres relèvereront que cela témoigne du rôle crucial
qu’est appelé à jouer, via le principe du pollueur payeur, le marché du CO2 dans la transition vers un monde décarboné. Et ils souligneront dans la foulée qu’une partie de la baisse des prix sur le marché Belpex Day-Ahead est bel et bien imputable à l’augmentation des productions décentralisées générées par le soleil et le vent. D’où l’ambiguité constante du signal prix. Et elle est partout. Ainsi, si vous avez suivi de près le récent yoyo du
marché EPEX SPOT, vous aurez constaté que le prix de vente du mégawattheure négocié le samedi 15 juin (dernier pour
livraison le lendemain) était tombé à… –40,99 €. Un prix négatif donc, alors qu’il se situait autour des 28 € les jours précédents et remontait à +8,60 €/ MWh dès le lendemain. Simple décalage entre l’offre et la demande, dû probablement au fait qu’on avait anticipé un week-end et une météo plutôt fraiche pour la saison et que, finalement, le temps s’est révélé plutôt clément, ramenant la demande plus bas que prévu. Tant mieux pour les
acheteurs de ce jour-là. Comme quoi, dans le contexte de l’énergie, les chiffres demandent à être exploités
avec extrême prudence, en se défiant en particulier des photographies instantanées.
renouvelle55_couts_de_l_energie.pdf
ENTRETIEN Samuel Challéat Chercheur associé à l’unité mixte de recherches Dynamiques Rurales (Ministère Agriculture/Université Toulouse 2-Jean Jaurès), et membre du Collectif de recherche RENOIR (Ressources Environnementales Nocturnes, tourisme, territoires)
POLLUTION LUMINEUSE - A vouloir multiplier les éclairages nocturnes, on finit par perdre toute… clairvoyance. Arnaud Zufferey, spécialiste de cette nouvelle forme de pollution, dresse un constat sombre des cités valaisannes.
http://www.cohabiter.ch/dossiers/index.php?art=75
Samedi 20 septembre a eu lieu le « Jour de la Nuit ». Cet événement annuel vise à sensibiliser contre la pollution lumineuse, un phénomène qui perturbe les rythmes de la faune et de la flore et empêche le travail des astronomes.
ENTRETIEN Samuel Challéat Chercheur associé à l’unité mixte de recherches Dynamiques Rurales (Ministère Agriculture/Université Toulouse 2-Jean Jaurès), et membre du Collectif de recherche RENOIR (Ressources Environnementales Nocturnes, tourisme, territoires)
La lumière artificielle est aujourd’hui tellement présente que de nombreux organismes s’alarment de ses impacts sur l’environnement et sur la santé des êtres humains. Cette onde produite par les êtres humains n’a en effet rien de naturelle et ses effets à long terme semblent délétères.
http://www.greenit.fr/article/energie/lumiere-artificielle-une-pollution-qui-coute-cher-5251
Source : GreenIT.fr et Luminaris Conférences
Références : (1) Cinzano P, Falchi F, Elvidge CD (2001) The first world atlas of the artificial night sky brightness. Monthly Notices of the Royal Astronomical Society 328: 689-707. (2) Longcore T, Rich C (2004) Ecological light pollution. Frontiers in Ecology and the Environment 2: 191-198. (3) Rich C, Longcore T (2006) Ecological consequences of artificial night lighting. Island Press, Washington D.C. pp. 1-13. (4) Anisimov VN (2006) Light pollution, reproductive function and cancer risk. Neuroendocrinology Letters 27: 35-52. (5) Navara KJ, Nelson RJ (2007) The dark side of light at night: physiological, epidemiological, and ecological consequences. Journal of Pineal Research 43: 215-224. (6) Haim A, Portnov BA. (2013) Light pollution as a new risk factor for human breast and prostate cancers. Dordrecht: Springer Netherlands. (7) Gallaway T, Olsen RN, Mitchell DM (2010) The economics of global light pollution. Ecological Economics 69: 658-665. (8) International Energy Agency (2006) Light’s labour’s lost: policies for energy-efficient lighting. 1-558. (9) Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (2010) Éclairer Juste. ADEME édit.
It’s that time of year in the northern hemisphere when daylight begins to recede and darkness lingers for longer. In urban areas, we rely upon artificial light to mitigate this shift. We illuminate our cars, houses, offices, shops, parks, airports, and stadiums for longer hours during these months, allowing us to go about our daily business. In doing so, though, we’re effectively creating an artificial day/night cycle in the world around us—one that may affect our ecological and medical health.
http://daily.jstor.org/are-artificial-light-cycles-making-us-sick/
Une nouvelle spin-off créée en octobre dernier par l'université de Liège, et baptisée SmartNodes, propose un système permettant d'économiser de l'énergie dans les éclairages publics grâce à des capteurs qui repèrent les mouvements des piétons et des véhicules. Elle a récemment décroché un important contrat à Wavre, ont annoncé ses créateurs mercredi soir lors d'une conférence de presse.
La technologie mise au point par SmartNodes est basée sur des capteurs, idéalement installés sur des luminaires publics LED. Ceux-ci détectent alors la présence d'un piéton, d'une voiture ou d'un vélo et adaptent l'éclairage en conséquence, de manière à ce que l'usager soit continuellement “entouré” d'une bulle lumineuse. L'intensité des lampes diminue au minimum une fois qu'il est passé.
Depuis le 12 mai, certaines portions de l’A86 sont éteintes la nuit. Peu à peu, ce sont 130 km de routes rapides d’Ile de France qui plongeront dans le noir. La direction des routes d’Ile de France donne trois arguments : les économies d’énergie, la diminution de la facture et la sécurité. Mais l’association française de l’éclairage (AFE) conteste cette décision.
Il faut tordre le cou à l’idée selon laquelle l’éclairage favorise la sécurité routière. Sur l’A15, le nombre d’accidents a baissé de 30 % depuis qu’elle n’est plus éclairée. Les véhicules roulent moins vite et les conducteurs sont plus vigilants. C’est ce que nous avons constaté depuis deux ans. Et pourtant, les pressions locales pour rétablir l’éclairage n’ont pas manqué (…). Nous continuerons à éclairer les zones fortement urbanisées, les tunnels, les zones où alternent tunnels et sections découvertes, comme sur l’A86, les échangeurs et aussi, pour des raisons de sécurité publique, quelques points singuliers comme l’A1 entre Roissy et la Porte de La Chapelle, où les vols à la portière sont fréquents.
http://www.ecoco2.com/blog/884-autoroutes-dile-de-france-eteintes-ecologie-economies-ou-securite
(Au 20 octobre 2014)
Depuis octobre 2010, la FRAPNA Loire s’est beaucoup investie dans la lutte contre la pollution lumineuse en contactant les 327 communes que compte le département pour proposer ses conseils et services bénévoles en vue d’une sensibilisation des élus et des administrés et suivre les actions de chacune.
Carte des communes ligériennes qui éteignent la nuit (108 communes au 20 octobre 2014)
http://www.frapna-loire.org/fr/campagnes/pollution-lumineuse.html
Catégorie : Pollution lumineuse Publié le vendredi 15 mars 2013 08:45
http://www.frapna-38.org/pollution-lumineuse
Article de : Rédaction GEO | Lundi 22 décembre 2014
Tandis que, depuis l'espace, la NASA constate que certaines régions du monde sont 20 à 50% plus lumineuses pendant les fêtes que le reste de l’année, à cause des décorations de Noël, les effets de l'éclairage public inquiètent de plus en plus médecins et écologistes.
par Luc Gwiazdzinski, le 24/01/2014
Dimension longtemps oubliée de la ville, la nuit ne doit plus être discréditée. Luc Gwiazdzinski invite à explorer ce continent nocturne et à imaginer ensemble les contours d’une urbanité métropolitaine, la nuit ayant, selon lui, beaucoup de choses à dire au jour et au futur.
La nuit est un formidable espace de ressourcement, d’invention et de projet pour nos métropoles en recomposition et pour leurs habitants en quête de repères. Il est temps de mettre la nuit à l’agenda et d’anticiper le développement prévisible des activités nocturnes, pour réfléchir à un aménagement global de la ville 24h/24 et à un nouvel urbanisme sensoriel, temporel et temporaire.
http://www.metropolitiques.eu/Metropole-durable-quand-la-nuit.html
Article publié dans Pollution et environnement
Les “villes lumières” ont été longtemps considérées comme les plus belles villes du monde, mais ce concept esthétique n'est plus d'actualité. A l'ère du réchauffement climatique et de la lutte contre les gaspillages d'énergie, les éclairages publics sont pointés du doigts pour la pollution lumineuse et les lourdes factures énergétiques qu'ils engendrent.
20 % de la planète subit la pollution lumineuse, et le halo lumineux en Europe augmente de 5 % par an. Cette forme de pollution encore mal connue a pourtant des répercussions considérables sur les écosystèmes et la santé humaine.
Les conséquences directe de l'excès d'éclairage sont : la sur-illumination : création d'une luminescence anormale du ciel nocturne l'éblouissement : trop forte intensité lumineuse la lumière intrusive
http://www.vedura.fr/environnement/pollution/pollution-lumineuse
Good news for people who enjoyed last week’s eclipse: viewing the skies could get a whole lot easier in future. New research by blind maker Hillarys has revealed that light pollution in the UK has been reduced by 28 per cent since 1992.
In fact, light pollution in the UK peaked in 1993 and has been falling ever since. It will, the research suggests, continue to fall, and will have reduced by a further 21 per cent by 2025.
The infographic below shows how much light pollution each part of the UK gives out, and how much it has reduced since 1992.
http://www.cityam.com/212127/good-news-uk-light-pollution-falling
20 septembre 2015
Projet Montréal s’inquiète des impacts sur la santé publique du projet de l’administration Coderre de remplacer les 110 000 lampadaires de la Ville de Montréal par des diodes électroluminescentes (DEL), un projet de 110 millions de dollars. « Nous ne sommes pas contre les DEL en soit, car elles permettent de réduire de moitié la consommation énergétique et les frais d’entretien, mais on s’inquiète du type de DEL qui sera exigé dans l’appel d’offres de la Ville prévu cet automne », a affirmé Sylvain Ouellet, porte-parole en matière de développement durable.
De récentes études démontrent que les villes qui ont remplacé à grande échelle leurs anciennes ampoules jaunâtres au sodium par de l’éclairage DEL ont vu leur pollution lumineuse augmenter alors qu’elles s’attendaient à une baisse. Plus inquiétant encore, le choix de l’administration de favoriser des DEL blanches, pour des raisons esthétiques, pourrait avoir des conséquences négatives sur la santé publique des Montréalais.
Où en est-on en France?
“La situation empire” en France, assène Anne-Marie Ducroux, présidente de l'ANPCEN. “Nous n'observons ni stabilisation ni réduction de la pollution lumineuse, malgré les textes de loi qui, depuis 2009, ont pour objectif de la faire diminuer. C'est le contraire qui se produit”, déplore-t-elle.
Onze millions de points lumineux éclairent le ciel nocturne de l'Hexagone à ce jour, selon l'ANPCEN: c'est 89% de plus que dans les années 1990, d'après une étude publiée cette année par cet organisme. Quant à la quantité de lumière artificielle émise, elle a augmenté de 94% sur la même période. Les maires, décisionnaires en matière d'éclairage public, ont sans doute voulu privilégier un impératif évident de sécurité, des “déambulations nocturnes sûres et sereines” ou la “vision poétique du patrimoine”, selon les termes de l'AFE (Association Française de l'Eclairage) qui a comptabilisé, elle, neuf millions de points lumineux.