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Définir et mesurer
Les sources lumineuses
Les impacts
La Sécurité, criminalité
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D'ailleurs, il y a de quoi dire à ce sujet. Il suffit d'en parler à Marianne Moore,
limnologiste du Wellesley College qui étudie les cycles de vie du zooplancton, ces
minuscules crustacés et rotifères qui, la nuit, remontent à la surface des lacs pour se
nourrir d'algues, avant de redescendre quand vient le jour pour échapper aux
prédateurs.
{{:pollution_lumineuse:courrier_international_662_-_10-16_juillet_2003_-_cycle_de_vie_du_zooplancton_-_1pg.pdf|}}
La lumière et l’eau sont deux éléments essentiels à la vie et leur combinaison est nécessaire. Pourtant
l’obscurité est également indispensable et c’est pour cela que nous verrons dans ce rapport si les éclairages
artificiels ont un impact sur les espèces aquatiques et dans quelle mesure.
Pour cela nous commencerons par une brève description de la lumière puis nous verrons comment la
lumière interagit avec l’eau et nous finirons par l’impact biologique des éclairages artificiels sur la vie
aquatique.
deslandres_-_licorness_-_caracteristiques_et_effets_de_la_lumiere_dans_l_eau_-_2006_-_53pg.pdf
Light has been found to influence the level at which halibut swim. They tend swim most actively in the dark. In fact it has
been shown artificial light can used to keep the fish down on the bottom. When there is extra light, the fish have actually
been shown to swim less and grow more.
effect_of_light_on_halibut_fletan_-_4pg.pdf
Lancement d'une étude originale : Mieux connaitre les effets de la lumière sur les espèces, milieux et continuités écologiques aquatiques
L’Association nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturnes (ANPCEN) et la Mission Economie de la Biodiversité (MEB) du groupe Caisse des Dépôts signent une convention de partenariat.
Les plans lumières se multiplient partout en France. Les points lumineux de l’éclairage public ont eux aussi augmenté de 64 % en 20 ans tandis que leur durée d’éclairement a quasiment doublé dans la même période. Or l’augmentation de la lumière artificielle la nuit bouleverse, sans que la mesure en soit clairement prise, l’alternance naturelle du jour et de la nuit dans laquelle réside des équilibres physiologiques de nombre d’êtres vivants.
Aussi, l’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturnes et la Mission Economie de la Biodiversité du groupe Caisse des Dépôts, ont décidé de réunir leurs expertises complémentaires. Il s’agira notamment de répertorier les connaissances disponibles sur les effets de la lumière artificielle nocturne sur les espèces, les milieux et continuités écologiques aquatiques (trame bleue), sujet jusqu’ici peu abordé.
http://www.anpcen.fr/?id_rub=&id_ss_rub=127&id_actudetail=81
Publié le 16 juillet 2012
(SHERBROOKE) La pollution lumineuse a un impact sur les cyanobactéries, montre une étude menée par une étudiante à la maîtrise de l'Université de Sherbrooke, Carina Poulin.
L'objectif était de démontrer si la pollution lumineuse pouvait influencer l'écophysiologie d'une cyanobactérie. La recherche a notamment permis de montrer que la pollution lumineuse a un impact sur une des protéines d'une cyanobactérie qui joue un rôle sur la photosynthèse.
La pollution lumineuse altèrerait l'équilibre des écosystèmes marins, en empêchant plusieurs animaux vivant près des côtes de se développer correctement.
Plusieurs espèces sous-marines vivant près des côtes seraient sérieusement menacées par la pollution lumineuse, cette dernière empêchant le développement normal des larves. C'est ce que dévoile une nouvelle étude menée par des biologistes britanniques, et publiée le 29 avril 2015 dans la revue Biology Letters.
Pour parvenir à ce résultat, le biologiste Thomas Davies (Université Exeter, Royaume-Uni) et son équipe de recherche ont mené une étude sur une population de larves de vers marins, de barnaches (petits crustacés) et de coraux évoluant dans le détroit de Menai. Situé entre les pays du Galles et l'île d'Anglesey au Royaume-Uni, ce lieu a été choisi pour son bas niveau de pollution lumineuse.
Lors de l’expérience, les chercheurs ont soumis un groupe de ces larves à des sources de lumière LED, et un autre groupe au reflet du halo lumineux du ciel. Puis ils ont laissé les larves se développer pendant 12 semaines.
Au terme de cette période, Thomas Davies et ses collègues ont constaté que l’expansion de la colonie de larves exposée à la lumière LED avait considérablement été freinée, par rapport à celle de la colonie exposée à la lumière du ciel.
Selon les auteurs de l’étude, l'éclairage artificiel des côtes et des embarcations pourrait altérer l'équilibre des communautés d’invertébrés marins. D’autres études pourraient permettre de mieux comprendre les causes de ce phénomène, et déboucher éventuellement sur la conception de lumières moins nocives pour les espèces marines.
Cette étude a été publiée le 29 avril 2015 dans la revue Biology Letters, sous le titre “Night-time lighting alters the composition of marine epifaunal communities”.
http://rsbl.royalsocietypublishing.org/content/11/4/20150080