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Définir et mesurer
Les sources lumineuses
Les impacts
La Sécurité, criminalité
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Les sources lumineuses
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La Sécurité, criminalité
BRATISLAVA Décembre 16 (Reuters) -. Scientifiques de l'Université Comenius à Bratislava (Royaume-Uni) a révélé une corrélation entre l'horloge biologique chez l'homme et le cancer du côlon et du rectum Selon l'enquête a duré de 2004 montre que le gène la régulation des rythmes circadiens, entre autres choses, que horloge biologique - la protection du patient. Comme plusieurs gènes inhibe la prolifération tumorale.Cette équipe de constatation des physiologistes Royaume-Uni est important pour une synchronisation précise de la thérapie, selon le porte-parole
Andrea Földváryová
horloge_biologique_et_cancer.pdf
L’obscurité conditionne la vie de nombreuses espèces sur notre planète. Celles-ci se sont adaptées à l’alternance du jour et de la nuit au cours de leur évolution. Il existe donc des animaux diurnes et des animaux nocturnes avec un comportement différent dépendamment de l’éclairage de leur milieu de vie. La lumière peut être considérée comme une horloge naturelle dont dépendent de nombreux processus vitaux. Les
rythmes biologiques rattachés à chaque être vivant sont influencés par des signaux extérieurs, des signaux « synchroniseurs » dont le principal est l’alternance de la lumière et de l’obscurité.
L'Homme, comme la plupart des autres espèces disposent lui aussi d'une horloge interne calée sur le cycle « jour-nuit» et qui régit nos processus physiologiques.
Nous sommes un espèce diurne et il serait faux de croire qu'en l'espace de quelques dizaines d'années, nous nous soyons affranchis de ce que la Nature a mis des millions d'années à mettre en place.
ascen_brochure_impacts_humains_2014.01.23_7pg.pdf
De plus en plus d’échos, d’études, de débats sur les forums Internet et d’articles, soit sur
Internet, soit dans des journaux ou revues décrivent les effets probables de la lumière sur la
santé humaine. Les astronomes qui luttent contre la Pollution Lumineuse qui leur cache les étoiles essaient d’y
trouver des arguments scientifiques sur les impacts de la lumière sur la santé humaine pour
demander la diminution de la lumière qui rentre dans les maisons, mais aussi celle qui est
envoyé vers le ciel inutilement. Il est indéniable que la Pollution Lumineuse a des impacts sur
les êtres humains. Les astronomes, dans une démarche scientifique constructive, se doivent de
pousser à étudier les impacts de celle-ci et bien entendu de la lumière sur le mécanisme du
sommeil et du rythme circadien. Mais sur ce sujet, rien n’est simple et des erreurs sont parfois commises, il est donc important d’expliquer la réalité des choses en apportant des précisions. Nous prendrons quelques
références dans des études qui seront données pour les connaître, les étudier et aller plus loin
dans la connaissance de l’influence de la lumière.
Nous allons donc tout d’abord décrire le rythme circadien, son fonctionnement, la sécrétion et
le rôle de la mélatonine avec des références et d’autre part, nous parlerons d’une étude récente
parue en Israël sur un lien éventuel entre lumière et cancer du sein.
lumiere_et_sante_humaine_essai_mise_au_point_c_a_le_gue_2009.pdf
La lumière artificielle est extrêmement présente dans notre environnement. Nous sommes quotidiennement
exposés à différents types d’émissions lumineuses : ampoule à économie d’énergie, téléviseur, ordinateur,
tablette PC, téléphone mobile, console de jeux portable, GPS…
Notre système visuel doit faire face à des modifications de la structure du spectre lumineux.
Alors que le spectre de la lumière du jour est composé de couleurs dont les proportions sont harmonieuses,
la lumière artificielle peut avoir un spectre discontinu.
Elle présente des pics de lumière Haute Énergie Visible (HEV) aussi appelée lumière bleue.
doc7975.pdf
Au plus fort de l'hiver, la lumière artificielle permet des journées aux soirées aussi longues qu'en été. L'électricité nous offre ainsi un élargissement considérable de nos possibilités professionnelle et récréatives. Mais cette lumière abondante est-elle bonne pour la santé ?
le_generaliste_-_pollution_lumineuse_et_sante_-_2009.03.19_-_1pg.pdf
To stay healthy, the body needs its zzz’s. But independent of slumber, human health also appears to require plenty of darkness — especially at night. Or so suggests a pair of new cancer studies.
One found that among postmenopausal women, the lower the overnight production of melatonin — a brain hormone secreted at night, especially during darkness — the higher the incidence of breast cancer. The second
study correlated elevated prostate cancer incidence around the world with places that have the brightest signatures of light in satellite imagery
sciencenews.org_-_darkness_melatonin_breast_and_prostate_cancer_-_23.01.2009_-_4pg.pdf
Background: Traditionally, epidemiologists have considered electrification to be a positive factor. In fact, electrification and plumbing are typical initiatives that represent the integration of an isolated population into modern society, ensuring the control of pathogens and promoting public health. Nonetheless, electrification is always accompanied by night lighting that attracts insect vectors and changes people’s behavior. Although this may lead to new modes of infection and increased transmission of insect-borne diseases, epidemiologists rarely consider the role of night lighting in their surveys.
Objective: We reviewed the epidemiological evidence concerning the role of lighting in the spread of vector-borne diseases to encourage other researchers to consider it in future studies.
Discussion: We present three infectious vector-borne diseases—Chagas, leishmaniasis, and malaria—and discuss evidence that suggests that the use of artificial lighting results in behavioral changes among human populations and changes in the prevalence of vector species and in the modes of transmission.
Conclusion: Despite a surprising lack of studies, existing evidence supports our hypothesis that artificial lighting leads to a higher risk of infection from vector-borne diseases. We believe that this is related not only to the simple attraction of traditional vectors to light sources but also to changes in the behavior of both humans and insects that result in new modes of disease transmission. Considering the ongoing expansion of night lighting in developing countries, additional research on this subject is urgently needed.
artificial_lighting_as_a_vector_attractant_and_cause_of_disease_diffusion_-_nov_2010_-_pg.pdf
En modifiant le comportement des gens et des insectes, l'éclairage nocturne
favorise les contacts entre les humains et les vecteurs potentiels d'épidémies et
même ceux qui ne sont pas traditionnellement impliqués dans la transmission de
maladies à l'homme», expliquent Alessandro Baghini et Bruno de Medeiros, de
l'université de São Paulo (Brésil) dans le numéro de novembre de la revue
Environmental Health Perspectives. Ils donnent trois exemples.
l_eclairage_nocturne_favorise_certaines_epidemies.pdf
XIII International Symposium on retinal Degeneration
Light exposure produces three types of detrimental effect on the retina:
-Photomechanical
-Photothermal
-Photochemical.
Age-related Macular Degeneration (AMD) and other retinal diseases are known to be associated with light intensity, the (short) wavelength of light and the exposure time.
The enzymes metalloproteases (MMPs) are involved in degeneration processes and are responsible for degrading the basal membrane and extracellular matrix. The
synthesis of these proteases in phototoxic processes mediated by light is supported both by experimental and clinical data.
Patients with AMD show the build-up and deposition of extracellular matrix molecules beneath the pigment epithelium (drusen) and this has led to the proposal that these
formations could be linked to deficient MMP production by the pigment epithelium.
metalloproteases-in-retinal-deg.pdf
In late 1987, Richard G. Stevens, then at Pacific Northwest Laboratories in Richland, Wash., typed
up a short letter and mailed it to Walter Willett at Harvard Medical School in Boston. The two
epidemiologists had met just once, and Stevens wasn't confident that his 209-word note, or the
suggestion that it contained about a possible contributor to breast cancer, would inspire any action.
sciencenews.org_-_bright_lights_big_cancer_-_07.01.2006_-7_pg.pdf
Le présent rapport est composé des résumés de 11 recensions
d’écrits réalisées par les membres du Groupe de travail
sur la prévention primaire du cancer du sein de
l’Initiative canadienne sur le cancer du sein. Ces recensions
ont été effectuées pour donner suite aux préoccupations
soulevées au sujet du lien qui pourrait être établi entre le
cancer du sein et des facteurs de risque potentiellement
modifiables comme l’alimentation et l’exposition à certains
produits chimiques. Les membres du Groupe de travail ont
passé en revue les publications scientifiques puis ont exposé
leurs constatations et recommandations dans le document
intitulé Examen des facteurs de risque de cancer du
sein liés au style de vie et à l’environnement.
sante_canada_-_facteurs_de_risque_lies_au_cancer_du_sein_-_5_pg.pdf
La présente recension d’écrits analyse le lien entre le
cancer du sein et l’exposition professionnelle aux produits
chimiques, au rayonnement, aux champs électromagnétiques
et aux conditions de travail dans un éventail
d’industries. L’auteur a examiné les documents publiés
entre 1994 et septembre 2000.
La recension présente d’abord une description des mécanismes
biologiques qui pourraient relier les expositions
professionnelles au cancer du sein dans trois catégories :
les expositions à des produits chimiques, les expositions
à des agents physiques et les expositions de type organisationnel.
On établit ensuite si les études recensées sont
descriptives ou analytiques, puis les résultats sont décrits
en fonction de l’industrie, de la profession ou de la nature
de l’exposition. La recension se termine par des recommandations
au sujet de recherches futures.
sante_canada_-_facteurs_de_risque_lies_au_cancer_du_sein_-_5_pg.pdf
Le 12 janvier 2002, un article a paru dans le quotidien Globe & Mail intitulé “Blinded by the Light” et
examinant les conséquences et répercussions d'un monde baignant dans la lumière artificielle. L'article
comprenait un bref rapport de Richard Stevens, épidémiologiste de l'Université du Connecticut, selon
lequel l'exposition nocturne à la lumière serait liée, voire responsable du taux croissant de cancer du sein
lumiere_vive_et_cancer_du_sein_-_action_cancer_du_sein_de_montreal_-_12.01.2002_-_2pg.pdf
La lumière nocturne reliée au cancer du sein
D'ailleurs, il y a de quoi dire à ce sujet. Il suffit d'en parler à Marianne Moore,
limnologiste du Wellesley College qui étudie les cycles de vie du zooplancton, ces
minuscules crustacés et rotifères qui, la nuit, remontent à la surface des lacs pour se
nourrir d'algues, avant de redescendre quand vient le jour pour échapper aux
prédateurs. Ses recherches montrent que la luminosité du ciel, reflet de l'éclairage
urbain, pousse ces animalcules à rester loin de la surface. Le zooplancton se
retrouve ainsi privé de nutriments tandis que les algues flottantes, elles, peuvent
croître, ce qui entraîne en conséquence un étouffement du reste de la flore
aquatique. Dans le même temps, la lumière artificielle détraque les habitudes de
reproduction des petites créatures lacustres. « Les indications lunaires sont très
importantes pour la reproduction », souligne Moore. Or la réverbération de l'éclairage
urbain simule les signaux lumineux lunaires.
lumiere_et_cancer_du_sein_-_courrier_international_662_-_10-16_juillet_2003_-_2_pg.pdf
TECHNOLOGIE: La pollution lumineuse ne perturbe
pas seulement les astronomes. Les papillons
nocturnes sont affolés, le zooplancton refuse de se
nourrir et les êtres humains eux-mêmes en sont
victimes… D'ailleurs, il y a de quoi dire à ce sujet. Il suffit d'en
parler à Marianne Moore, limnologiste du Wellesley
College qui étudie les cycles de vie du zooplancton, ces
minuscules crustacés et rotifères qui, la nuit, remontent à
la surface des lacs pour se nourrir d'algues, avant de
redescendre quand vient le jour pour échapper aux
prédateurs. Ses recherches montrent que la luminosité du
ciel, reflet de l'éclairage urbain, pousse ces animalcules à
rester loin de la surface. Le zooplancton se retrouve ainsi
privé de nutriments tandis que les algues flottantes, elles,
peuvent croître, ce qui entraîne en conséquence un
étouffement du reste de la flore aquatique. Dans le même
temps, la lumière artificielle détraque les habitudes de
reproduction des petites créatures lacustres. “Les
indications lunaires sont très importantes pour la
reproduction”, souligne Moore. Or la réverbération de
l'éclairage urbain simule les signaux lumineux lunaires.
Bien des gens se diront que ces infirmes
changements sont un prix modique à payer pour vivre
dans des villes puissamment éclairées. Mais, à en juger
par de nouvelles recherches dans le domaine médical, il
semblerait que les humains eux-mêmes ne soient pas à
l'abri des effets de la pollution lumineuse. En 2001, le
Journal of the National Cancer Institute a publié deux
études qui, selon les éditeurs, révèlent l'existence “d'un
lien entre l'exposition à la lumière pendant la nuit et le
risque de cancer du sein”, avec des implications
“inquiétantes.”
anpcen_-_sos_16_-_lumiere_et_cancer_du_sein_-_2_pg.pdf
Plusieurs études, y compris avec modèle animal montrent que l'éclairage nocturne perturbe le cycle
nycthéméral et les horloges biologiques, en augmentant le risque de certains cancers.
Ci-dessous une note d'informaton de cyberscience sur le risque de cancer du sein augmenté par
l'éclairage nocturne, avec 2 nouvelles études :
LE TRAVAIL DE NUIT AUGMENTE LE RISQUE DE CANCER DU SEIN.
Une femme qui travaille la nuit court plus de risques de développer un cancer du sein qu'une femme qui
exerce son activité professionnelle de jour.
États-Unis (7/10/2001) - Deux études démontrent que le danger de contracter la maladie augmente de 8
à 60% chez les femmes qui occupent un emploi la nuit pendant plusieurs années. Ces femmes bouleversent
le cycle naturel de la mélatonine, que l'organisme sécrète au cours de la nuit.
anpcen_-_sos_09_-_risque_cancer_du_sein.pdf
The hypothesized association between breast cancer and circadian disruption was evaluated in the Electromagnetic
Fields and Breast Cancer on Long Island Study. Participants included 576 women with breast cancer diagnosed
from August 1996 to June 1997 and 585 population-based controls (87% and 83% participation rates,
respectively) aged <75 years and living in the same Long Island, New York, home for 15 years. An in-person
interview ascertained light-at-night exposure histories through shift work (previous 15 years) and at home (previous
5 years). Odds ratios and 95% confidence intervals were estimated by unconditional multivariate logistic regression.
Breast cancer was not associated with overall shift work (odds ratio (OR) ¼ 1.04, 95% confidence interval (CI):
0.79, 1.38) or evening shift work (OR ¼ 1.08, 95% CI: 0.81, 1.44). However, overnight shift workers were at lower
risk than women never working shifts (OR ¼ 0.55, 95% CI: 0.32, 0.94). Women who frequently turned on lights at
home during sleep hours (twice/week and twice/night) had increased risks (OR ¼ 1.65, 95% CI: 1.02, 2.69). The
latter results suggest positive associations with residential light-at-night exposure, or they could reflect response
biases. Furthermore, overall and evening shift work were not significant factors, and analyses of overnight shift
workers yielded reduced risk estimates. The study thus provides mixed evidence for the light-at-night hypothesis.
american_journal_of_epidemiology_-_cancer_du_sein_-_2006_-_9_pg.pdf
Notre étude avait pour but de déterminer les risques de cancer du sein liés à
une exposition professionnelle chez la femme préménopausée qui sont
fonction des antécédents familiaux. Lors d'une vaste étude cas-témoins, 318
femmes atteintes de cancer du sein et 340 femmes saines ont rempli un
questionnaire envoyé par la poste. Toutes les femmes étaient
préménopausées, et les sujets indemnes ont été appariés aux cas selon l'âge.
Toutes les estimations de risque ont été corrigées en fonction d'éventuels
antécédents de tabagisme chez les femmes et selon qu'elles avaient déjà subi
une biopsie mammaire. On a obtenu un rapport de cotes (RC) de 6,9 (intervalle
de confiance à 95 % : 1,5-31,9) pour le cancer du sein chez les femmes
préménopausées sans antécédents familiaux si elles avaient déjà occupé un
emploi dans le traitement des matières. Chez les femmes ayant des
antécédents familiaux de cancer du sein, on a observé un RC de 6,4 (0,7-55,9)
si elles avaient déjà occupé un emploi de vendeuse et de commis-vendeuse de
marchandises, et un RC de 5,7 (0,6-50,9) si elles avaient travaillé dans un
magasin à rayons. En dépit des variations de RC, il n'y avait pas d'écarts
significatifs entre les estimations établies pour les femmes ayant des
antécédents familiaux et celles n'en ayant pas.
agence_de_sante_publique_du_canada_-_cancer_du_sein_-_9pg.pdf
Le dernier congrès de l'European Association for the first Study of Diabetes a été le lieu de
présentation d'un possible nouvel acteur dans la physiopathologie du diabète de type 2 : le système
de la mélatonine.
abd_-_melatonine_et_diabete_de_type_2_-_janv-fev_2010_-_2pg.pdf
Si le manque de sommeil favorise la prise de poids, on sait bien sûr que l'obésité fait le lit du diabète.
abd_-_sommeil_et_obesite_-_janv-fev_2007_-_1pg.pdf
Les mutations du gène produisant le récepteur 2 de la mélatonine (MT2) entraînent une
élévation de la glycémie et augmentent le risque de diabète de type 2 : c’est ce que vient de
découvrir l’équipe du professeur Philippe Froguel du laboratoire Génomique et physiologie
moléculaire des maladies métaboliques (CNRS/ Université Lille 2 Droit et Santé/ Institut
Pasteur de Lille) et Imperial College London, en collaboration avec des équipes françaises,
finlandaises et danoises. Le lien génétique entre la régulation du rythme circadien par la
mélatonine et le diabète de type 2 a pu être mis en évidence grâce à une étude génétique
sur 23 000 personnes d’origine française, danoise et finlandaise. Ces résultats (confirmés
par deux autres études internationales publiées simultanément) sont publiés le 7 décembre
2008 dans la revue Nature Genetics.
cnrs_-_lien_genetique_circadien_diabete_type_2_-_2008.12.08_-_2pg.pdf
Il existe un lien génétique entre la régulation du rythme circadien
par la mélatonine et le diabète de type 2, a montré une équipe
internationale de chercheurs.
Leurs travaux ont permis d'établir que des mutations du gène qui
produit le récepteur 2 (MT2) de la mélatonine entraînent une
élévation de la glycémie et augmentent ainsi le risque de diabète
de type 2.
Ce lien a pu être mis en évidence grâce à une étude génétique sur 23 000 Européens.
La mélatonine est l'une des hormones les plus anciennes produites sur Terre. Elle se trouve non
seulement chez les animaux, mais aussi chez certaines plantes et champignons.
radio-canada_-_melatonine_et_diabete_de_type_2_-_8.12.2008_-_3pg.pdf
« L'accroissement du nombre de leucémies
chez l'enfant peut être, en partie, dû à
l'augmentation de la lumière durant la nuit. »
Londres, GB : Des experts internationaux ont (le mercredi
8 septembre 2004) considérer, lors d'une Conférence
scientifique internationale à Londres, la preuve d'un lien
entre la montée des leucémies infantiles et l'augmentation
de lumière durant la nuit.
L'incidence de leucémies infantiles a augmenté
dramatiquement durant le 20e siècle. L'augmentation a
affecté principalement le groupe d'âge sous 5 ans, dans
lequel le risque a augmenté de plus de 50 % durant le
seconde moitié de ce seul siècle.
anpcen_-_sos_21_-_children_with_leukaemia_-_08.09.2004_-_1pg.pdf
Dormir dans le noir réduit-il les risques de cancer? Une exposition insuffisante à la lumière du
jour affecte-t-elle le système immunitaire? Ces deux grandes questions ont récemment été
débattues lors d'un symposium qui avait pour hôtes le CNRC et la Commission internationale
de l'éclairage (CIE), organisme international de normalisation et association professionnelle
qui se consacre à la science et à l'art de l'éclairage.
Bien que cette branche de la science soit relativement jeune, 164 experts multidisciplinaires
de 23 pays ont convergé à Ottawa pour discuter de la lumière et de ses incidences sur
l'organisme et la santé. Chercheurs médicaux, ingénieurs, psychologues, architectes,
biologistes, concepteurs de systèmes d'éclairage et guides d'opinion de l'industrie se sont
partagé les dernières découvertes scientifiques avant de s'interroger sur la façon dont les
installations d'éclairage devraient être modifiées pour tenir compte de nos connaissances sur
la santé et la lumière.
Selon Jennifer Veitch, de l'Institut de recherche en construction du
CNRC (IRC-CNRC), la population des pays occidentaux passe
environ 90 % de son temps à l'intérieur et tient l'éclairage pour
acquis.
conseil_national_de_recherche_canada_-_obscurite_totale_necessaire_-_2_pg.pdf
Trop de lumière tue les travailleurs nocturnes
Supportant la lumière 24 heures sur 24, les travailleurs de nuit ont une horloge biologique en perpétuel
décalage horaire. C'est ainsi qu'ils souffrent davantage de problèmes de vigilance (sources d'erreurs et
d'accidents) et de divers troubles : digestifs, cardiovasculaires, cycle menstruel… Lunettes, lampes et
éclairage spéciaux, médicaments… Quelles solutions pourrait-on proposer ?
Notre horloge biologique est située à la base du cerveau, en arrière des yeux au niveau de l'hypothalamus. Elle
suit un rythme de 24 heures régulant notamment le rythme veille/sommeil, les variations de température et les
sécrétions hormonales. Le chef d'orchestre est une hormone, la mélatonine, dont la production est déclenchée
par l'obscurité et interrompue par la lumière vive.
C'est ainsi que les travailleurs de nuit, vivant selon un horaire inversé, ont d'énormes difficultés à s'adapter.
Soumis à la lumière du jour lorsqu'ils veulent dormir, ils doivent ensuite lutter contre la somnolence lorsqu'ils
travaillent en pleine nuit.
e-sante.fr_-_trop_de_lumiere_tue_-_1_pg.pdf
La mélatonine est une substance dont la formule est dérivée de l'acide aminé tryptophane. Elle
est très répandue parmi les êtres vivants, de la plante à l'animal et à l'homme. Elle a des
propriétés réductrices (anti-oxydantes) nettement marquées. Ce pouvoir anti-oxydant est le
plus puissant parmi les substances naturelles connues pour détenir cette propriété (méthionine,
sélénium, vitamine C, vitamine E, glutathion, acétylcystéine etc.). La mélatonine est donc un
destructeur puissant de radicaux libres. Elle exerce ainsi un effet oncostatique sur les cellules
tumorales, ce qui est une propriété très intéressante dans le domaine qui nous préoccupe ici.
fondation_universitaire_luxembourgeoise_-_le_role_de_la_melatonine_-_4_pg.pdf
Les rythmes biologiques ont été observés chez l’homme, dans le monde animal
et végétal, à tous les niveaux d’organisation : écosystème, population, individus,
systèmes d’organes, organes isolés, tissus, cellules et fractions subcellulaires
(voir Touitou et Haus, 1994). La chronobiologie étudie et quantifie les
mécanismes de la structure temporelle biologique.
Définition et caractéristiques des rythmes biologiques
Un rythme biologique se définit comme une suite de variations physiologiques
statistiquement significatives, déterminant en fonction du temps des oscillations
de forme reproductible. Il s’agit donc d’un phénomène périodique et
prévisible dont les résultats peuvent être présentés sous forme de courbes
(concentrations de la variable mesurée en fonction du temps) appelées chronogrammes.
Le traitement des valeurs temporelles expérimentales est réalisé
avec des programmes spéciaux utilisant la méthode des moindres carrés. On
cherche à partir d’une série temporelle de mesures expérimentales la ou les
fonction(s) sinusoïdale(s) qui se rapproche(nt) le plus des oscillations existant
dans la série temporelle des mesures expérimentales. La méthode dite du
Cosinor est utilisée fréquemment car elle permet l’estimation (avec des limites
de confiance à 95 %) des paramètres qui caractérisent un rythme biologique.
Cette méthode n’est cependant applicable que lorsque le rythme étudié se
présente sous forme d’une courbe sinusoïdale. Dans les autres cas, on aura
recours à d’autres méthodes statistiques plus conventionnelles (analyses de
variances{).
inserm_-_rythmes_biologiques_-_15_pg.pdf
The photopigment in the human eye that transduces light for circadian and neuroendocrine regulation, is unknown. The aim of this study was to establish an action spectrum for light-inducedmelatonin suppression that could help elucidate the ocular photoreceptorsystem for regulating the human pineal gland. Subjects (37females,35males, mean age of 24.5 ±0.3years) were healthy and had normalcolor vision. Full-field, monochromatic light exposures took place between 2:00 and 3:30 A.M. while subjects' pupils were dilated. Blood samples collected before and after light exposures were quantified for melatonin. Each subject was tested with at least seven different irradiances of one wavelength with a minimum of1week between each nighttime exposure. Nighttime melatonin suppression tests (=627) were completed with wavelengths from 420 to 600nm. The data were fit to eight univariant, sigmoidal fluence-responsecurves ( 2 =0.81-0.95). The action spectrum constructed from these data fit an opsin template ( 2 =0.91), which identifies 446-477 nm as the most potent wavelength region providing circadian input for regulating melatonin secretion. The results suggest that, in humans, a single photopigment may be primarily responsible for melatonin suppression, and its peak absorbance appears to be dis tinct from that of rod and cone cell photopigments for vision. The data also suggest that this newphotopigment is retinaldehyde based. These findings suggest that there is a novelopsinphotopigmentinthehumaneyethatmediatescircadian photoreception.
journal_of_neuroscience_-_brainard_-_melatonin_regulation_in_humans_-_15.08.2001_-_27_pg.pdf
La glande pinéale ou épiphyse est un organe peu volumineux d'environ 150 mg
situé en arrière du troisième ventricule. Bien que dès le XIXième siècle, des
pubertés précoces chez des enfants porteurs de tumeurs de la glande pinéale
aient été observées, la glande pinéale a été jusque dans les années 50 considérée
comme un organe vestige. En 1958, LERNER a isolé une hormone particulière
la N-acetyl-5-methoxytryptamine, la mélatonine, à partir de l'épiphyse bovine et
en 1959 a établi sa structure. Dans les années 70s, le développement des
techniques de dosages radio immunologiques a permis de réaliser des dosages
de mélatonine dans les liquides biologiques. Par ailleurs le développement de la
recherche dans le domaine des rythmes biologiques a mis en évidence les
relations entre la glande pinéale et l'horloge biologique.
Depuis lors il a été montré que la mélatonine appartient aussi au règne végétal :
elle participe à l'information photopériodique chez les algues et des aliments
aussi communs que la tomate ou la banane en renferment des quantités non
négligeables.
la_glande_pineale_ou_epiphyse_-_8_pg.pdf
The ‘body clock’ or circadian pacemaker is situated in suprachiasmatic nucleus
(SCN) of hypothalamus
It controls the timing of most 24-hour
behavioral and physiological rhythms
including the sleep-wake cycle, alertness
and performance rhythms, hormone
production, temperature regulation,
and metabolism. Light is the most powerful time cue for resetting the circadian
pacemaker and ensuring correct synchronization of the internal
clock with the environment. Failure to entrain the circadian pacemaker results in sleep
disorders, fatigue, performance problems, hormone and
metabolic disorders. Common examples include the circadian desynchronization
caused by shift-work, jet-lag and Advanced- and Delayed Sleep
Phase Disorder.
light_pollution_and_sleep_-_steven_lockley_-_28pg.pdf
The endogenous circadian oscillator in mammals, situated in the suprachiasmatic nuclei, receives environmental photic input from specialized subsets of photoreceptive ganglion cells. The human circadian pacemaker is exquisitely sensitive to ocular light exposure, even in people who are totally blind.
lockley_brainard_czeisler_-_melatonin_-_4_pg.pdf
Longtemps, la nuit a été vouée au repos, l'absence de lumière empêchant toute activité. La
découverte du feu, l'utilisation de torches, de bougies puis de l'électricité, permirent de
combattre l'obscurité. Et de développer des activités nocturnes.
La nuit fut associée au danger car son obscurité était propice, d’abord aux animaux
dangereux, puis aux voleurs et aux bandits. Les portes des villes étaient fermées et le
couvre-feu instauré pour protéger les habitants. La nuit est toujours apparue pleine de
mystères, et toute une littérature la peupla de vampires ou de loups garous.
La « peur du noir » est un héritage commun à beaucoup d’humains. Les gens détestent
l’obscurité comme souvent ils supportent mal le silence. Or la nuit, les bruits de la vie
quotidienne diminuent : silence et obscurité co-existent.
Il ne s’agit pas ici d’analyser les raisons profondes de cette peur mais de prendre conscience
des conséquences. Car ce sont elles qui engendrent les flots de lumières, et parfois de
bruits… à des heures où le silence et le noir régnaient dans les siècles passés. Et si de
nombreuses zones échappent aux bruits nocturnes, peu sont épargnées par les lumières
artificielles.
roc_-_processus_nature_faune_flore_homme_-_14_pg.pdf
ne night in 1985,
Richard
Stevens
awoke and noticed a
streetlight beaming
into his apartment
window. “The light was almost
bright enough for me to read by,”
he says, “and I thought: What about
that? What about light at night?”
An epidemiologist, Stevens had
been puzzling over the marked
increase in breast cancer over the
past several decades. Evidence
of that increase came from many
sources, including the Connecticut
Tumor Registry, which has the
country’s longest history of tumor
data. Those statistics revealed that
the incidence of breast cancer for
women 40 and older had been on
the rise for almost 50 years.
your_inner_clock_-_jan_2007_-_4_pg.pdf
Certains types d'éclairages à LED (diodes électroluminescentes)
présentent un risque pour les yeux, notamment pour les enfants, selon
l'agence française de sécurité sanitaire Anses qui recommande
d'éviter leur utilisation dans les lieux qu'ils fréquentent et dans leurs
jouets.
L'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de
l'environnement et du travail) a réalisé la première expertise sur les
dangers de ces éclairages, de plus en plus utilisés vu leur faible
consommation électrique et leur durée de vie très supérieure aux autres
systèmes.
“En quelques mois le nombre d'ampoules à LED accessibles en grande
surface s'est multiplié de façon fulgurante”, souligne Dominique Gombert,
directeur de l'évaluation des risques de l'Anses.
Pour obtenir une lumière blanche, on couple une diode bleue,
correspondant à des rayonnements de courtes longueurs d'ondes
proches des ultra-violets, à un phosphore jaune. C'est “la technologie la
plus simple et la moins coûteuse”, donc utilisée “dans 90% des cas”,
selon M. Gombert.
7s7_sante_-_les_eclairages_a_led_peuvent_presenter_un_risque_pour_les_yeux_-_25.10.2010_-_2pg.pdf
L'homme a par nécessité biologique, besoin de sommeil pour se régénérer et reposer ses cellules.
Toutefois, des études ont révélé que la peau possède des photorécepteurs liés aux hormones du
sommeil. Il est probable que le stress, la fatigue et les troubles du sommeil aient un rapport avec
l'exposition à une lumière artificielle excessive. Une étude faite par exemple en Pennsylvanie (USA)
révèle que plus on laisse de la lumière dans une chambre d'enfant plus on constate des accroissements
de risques de myopie (jusqu'à 45 % en plus pour une pièce allumée). L'exposition à la lumière artificielle
pendant le sommeil, à travers les persiennes d'un volet, d'un rideau, en diminuant les périodes
d'obscurité favorables à la réparation des cellules de la rétine, amplifie la dégénérescence maculaire liée
à l'âge, première cause de cécité en France pour les plus de 50 ans (Université Louis Pasteur,
Strasbourg. Professeur José-Alain Sahel).
De la même façon, les résultats scolaires sont meilleurs quand les leçons sont révisées sous une
lumière naturelle. Par ailleurs notre sensibilité rétinienne, dont certains bâtonnets permettent la vision
nocturne, peut être réduite par la lumière intense, même artificielle, tout comme lorsque l'on s'expose à
une source de décibels excessive et que l'on perd de son acuité auditive. Une hormone, la mélatonine,
naturellement produite par l'ensemble des mammifères, et sécrétée la nuit, permet d'apprécier la
succession jour/nuit et commande d'autres hormones dont celles liées à l'ovulation.
La sécurité est encore évoquée quand on parle de l'éclairage nocturne mais par contraste, éclairer
partiellement ne rend-il pas l'obscurité encore plus profonde alors qu'en lumière ambiante (Lune,
étoiles), l’oeil s'accoutume et distingue la plupart des formes dans une nuit tant soit peu étoilée.
anpcen_-_sos_14_-_pl_et_myopie.pdf
The issue of the aging eye will become an increasingly important one over the coming years. The population as
a whole is aging; we are getting older. That will require many necessary changes in how we plan for and design
our interior and our exterior environment. For example, most lighting research studies have used relatively
young subjects. Almost all current recommended lighting levels have been established for young eyes. But eyes
age, and many things relative to vision change for the older eye. Lighting levels must be amended, glare
becomes much more important, and so on. It is critical to understand these differences and to allow for them.
This information sheet just scratches the surface on the subject of the aging eye, but it offers a beginning to
appreciating the issues. We hope it stimulates more interest in the topic.
ida_-_the_aging_eye_-_3_pg.pdf
Les éclairages à LED (diodes électroluminescentes) étaient présentés jusqu'à maintenant comme la solution
d'avenir, vu leur faible consommation électrique et leur durée de vie très supérieure aux autres ampoules. Mais la
première expertise sur les dangers de ces éclairages de plus en plus utilisés révèle qu'ils ne sont pas sans risque
pour les yeux, notamment pour les enfants, selon l'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de
l'environnement et du travail (Anses).
90 % des LED fonctionnent par un procédé qui consiste, pour obtenir une lumière blanche, à coupler une diode bleue
– correspondant à des rayonnements de courtes longueurs d'onde, proches des ultraviolets – à un phosphore jaune.
C'est “la technologie la plus simple et la moins coûteuse”, selon Dominique Gombert, directeur de l'évaluation des
risques de l'Anses. Or, cette lumière bleue présente des risques notamment pour la rétine, plus sensible à la lumière
violette-bleue, les différents pigments présents dans ses cellules pouvant induire une réaction à l'origine de lésions
par stress oxydatif. Ce risque photochimique “résulte généralement d'expositions peu intenses répétées sur de longues
durées”, sans filtre, selon l'agence.
le_monde.fr_-_led_et_risque_pour_les_yeux_-_25.10.2010_-_2pg.pdf
Infants who sleep at night in a bedroom with a light on may be at higher
risk for nearsightedness later in childhood. A collaborative study by researchers at the
University of Pennsylvania Medical Center and The Children's Hospital of Philadelphia found
that children who slept with either a room light or night light on until age 2 were more likely
to later develop myopia (nearsightedness), compared to children who slept in darkness.
Graham E. Quinn, M.D., a pediatric ophthalmologist at Children's Hospital, and Richard A.
Stone, M.D., of Penn's Scheie Eye Institute, announced their findings in the May 13 issue of
Nature.
The researchers surveyed parents of 479 children aged 2 to 16 seen in the ophthalmology
outpatient department of Children's Hospital. A questionnaire asked about the child's
nighttime light exposure at the time of the survey and before age two. Only 10 percent of
children who slept in darkness before age 2 currently had myopia, compared to 34 percent of
children who had slept with a night light, and 55 percent of those who had a room light on.
Light exposure after age two showed no such association with current myopia. “The results
were dose-dependent,” said Dr. Quinn. “Room lights were associated with a higher likelihood
of nearsightedness than four-watt night lights.”
myopia_-_children_s_hospital_of_philadelphia_-_2_pg.pdf
Selon les agences de sécurité sanitaire : “ l’arrivée des LED sur le marché de l’éclairage grand public marque un
tournant sans précédent : c’est la première fois que des sources lumineuses à risque avéré sont accessibles au grand
public, en vue d’applications domestiques et qui plus est, sans marquage de ce risque ”. Les risques sanitaires de
l’éclairage par LED sont la résultante d'une part d’une très grande densité de surface lumineuse intense issue de
sources de très petite taille, d'autre part de l’usage de lumières dans un spectre d’émission riche en lumière bleue,
c’est-à-dire à courtes longueurs d’onde proche des ultraviolets. On évoque des effets biologiques sur la rétine :
brûlure, effet photochimique, éblouissement. Par ailleurs il est évoqué d’autres effets potentiels tels la perturbation
des rythmes circadiens (rythme des 24 heures), du réflexe pupillaire et des effets stroboscopiques.
zemedical.com_-_dmla_et_led_-_26.10.2010_-_3pg.pdf
Axée sur les liens entre éclairage artificiel nocturne, rythme circadien et qualité du sommeil, la journée scientifique de l’INSV du 04 décembre 2012 a réuni un panel d’experts pluridisciplinaires (cf. programme des intervenants et liste des participants en annexe) : médecins, psychiatres, biologistes, astronomes, urbaniste…
La journée scientifique de l’INSV du 04/12/2012 a permis de :
dresser un état des lieux de cette problématique de notre temps, mettre en lumière les besoins et pistes de recherche afférents, esquisser des propositions de mesure et d’indicateurs à concevoir et expérimenter pour étayer de nouvelles préconisations.
synthc3a8se-colloque-pollution-lumineuse-04-12-2012_insv.pdf
PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR L’ENVIRONNEMENT SUBSTANCES CHIMIQUES
Cette publication est destinée à servir de guide. Bien que les informations fournies soient considérées
comme exactes, le PNUE se décharge de toute responsabilité quant à d’éventuelles inexactitudes ou
omissions, et des conséquences que celles-ci pourraient avoir. Ni le PNUE, ni aucune personne
impliquée dans la préparation de ce rapport ne seront liés juridiquement en cas de toute blessure, perte,
dommage ou préjudice de toute sorte qui auraient pu être causés par un tiers ayant agi en fonction de
sa compréhension des informations contenues dans la présente publication.
Les désignations utilisées et les informations présentées dans ce rapport ne constituent nullement
l’expression d’opinions de la part des Nations Unies ou du PNUE sur le statut juridique de tout pays,
territoire, ville ou région ou de leurs autorités, ni sur la définition de leurs frontières ou limites
géographiques.
Le mercure est présent dans l’environnement
1. Les niveaux de mercure dans l’environnement ont augmenté considérablement depuis le début de
l’époque industrielle. Dans le monde entier, ce métal est maintenant présent dans divers milieux
environnementaux et aliments (en particulier le poisson), à des concentrations qui nuisent aux êtres
humains, aux animaux et aux végétaux. Il existe une exposition générale due à des sources anthropiques,
et les pratiques passées ont laissé du mercure dans les décharges, les résidus miniers, les sites industriels
contaminés, les sols et les sédiments. Même des régions où les rejets de mercure sont minimes, telles que
l’Arctique, sont gravement touchées en raison du transport transcontinental et planétaire du mercure.
Le mercure est persistant et circule au niveau planétaire
fluo_mercure_final-assessment-report-f-revised.pdf
Include also Photosynthesis, and Star Visibility
Artificial light at night can be harmful to the environment, and interferes with fauna and flora, star visibility, and human
health. To estimate the relative impact of a lighting device, its radiant power, angular photometry and detailed spectral
power distribution have to be considered. In this paper we focus on the spectral power distribution. While specific spectral
characteristics can be considered harmful during the night, they can be considered advantageous during the day. As an
example, while blue-rich Metal Halide lamps can be problematic for human health, star visibility and vegetation
photosynthesis during the night, they can be highly appropriate during the day for plant growth and light therapy. In this
paper we propose three new indices to characterize lamp spectra. These indices have been designed to allow a quick
estimation of the potential impact of a lamp spectrum on melatonin suppression, photosynthesis, and star visibility. We
used these new indices to compare various lighting technologies objectively. We also considered the transformation of such
indices according to the propagation of light into the atmosphere as a function of distance to the observer. Among other
results, we found that low pressure sodium, phosphor-converted amber light emitting diodes (LED) and LED 2700 K lamps
filtered with the new Ledtech’s Equilib filter showed a lower or equivalent potential impact on melatonin suppression and
star visibility in comparison to high pressure sodium lamps. Low pressure sodium, LED 5000 K-filtered and LED 2700 Kfiltered
lamps had a lower impact on photosynthesis than did high pressure sodium lamps. Finally, we propose these
indices as new standards for the lighting industry to be used in characterizing their lighting technologies. We hope that
their use will favor the design of new environmentally and health-friendly lighting technologies.
plos_canadian_fetchobject.pdf
Mardi 4 décembre 2012
Axée sur les liens entre éclairage artificiel nocturne, rythme circadien et qualité du sommeil, la journée scientifique de l’INSV du 04 décembre 2012 a réuni un panel d’experts pluridisciplinaires (cf. programme des intervenants et liste des participants en annexe) : médecins, psychiatres, biologistes, astronomes, urbaniste… La journée scientifique de l’INSV du 04/12/2012 a permis de : dresser un état des lieux de cette problématique de notre temps, mettre en lumière les besoins et pistes de recherche afférents, esquisser des propositions de mesure et d’indicateurs à concevoir et expérimenter pour étayer de nouvelles préconisations.
Tous les animaux, humains comme rongeurs, présentent des activités biologiques périodiques et prévisibles. Une altération de ces rythmes, ou désynchronisation circadienne, est maintenant identifiée comme une condition à caractère pathogène, mais dont les mécanismes physiopathologiques restent mal connus. Des chercheurs de l'Institut des neurosciences cellulaires et intégratives et de l'Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien révèlent que trois mois consécutifs de perturbations des cycles jour-nuit suffisent pour induire un vieillissement cellulaire prématuré et un état pré-diabétique chez un rongeur diurne. Cette étude est publiée dans la revue FASEB Journal.
http://www.cnrs.fr/insb//recherche/parutions/articles2015/e-challet.html